RUSSIE 2018
Phase qualificative
Programme des rencontres

Nos adversaires à la loupe

BOSNIE – HERZEGOVINE

Fédération fondée en 1992
Année d’affiliation à la FIFA : 1996
Classement FIFA  : 26e/
Coupe du Monde : 1 phase finale (2014) – élimination au premier tour.
Statistiques face à la Belgique : 5 matches, 1 victoire belge, 1 nul, 3 défaites.
Stade : Bilino Poljie, Zenica.
Sélectionneur : Mehmed Bazdarevic.


La Bosnie apparait comme le plus redoutable adversaire de notre sélection. La Belgique ne l’a battue qu’une fois, en 2005 (4-1). Edin Dzeko et Miralem Pjanic seront ses joueurs majeurs. Le nouveau sélectionneur Bazdarevic a inculqué un nouveau souffle à cette sélection qui évolue désormais de façon plus offensive. Elle peut s’appuyer sur de nombreux joueurs évoluant dans de grands clubs européens. De plus, à domicile, la Bosnie est réputée difficile à manoeuvrer. La Belgique, qui y a concédé le partage (1-1) à l’automne dernier, en sait quelque chose.
Ceci dit on sait depuis les matches en Serbie et en Croatie que le football technique des formations balkaniques nous convient assez bien et ce tirage ne doit pas faire subir une nuit blanche à Marc Wilmots. Qui de plus connait bien son adversaire. Le sommet de cette poule H s’annonce, quoi qu’il arrive, passionnant.
GRECE

Fédération fondée en 1926
Affiliation FIFA : 1927
Classement FIFA : 44e
Coupe du Monde : 3 phases finales (1994, 2010, 2014). Meilleur résultat : 8e de finale (2014)
Statistiques face à la Belgique : 7 matches : 2 victoires belges, 2 nuls, 3 défaites;
Stade  : Stade Olympique (Athènes)

Sélectionneur :
 

Championne d’Europe à la surprise générale en 2004, la Grèce ne s’est jamais départie depuis des recettes qui ont fait son succès : un football très défensif, ultra-réaliste, et une grosse présence sur les phases arrêtées. Cette tactique vaut à la Grèce de participer désormais souvent aux grands tournois et ça a encore été le cas à la Coupe du monde brésilienne où elle a même franchi le premier tour aux dépens des Eléphants de Côte d’Ivoire.
La période post-Mondial a été très délicate à gérer pour les Hellènes, qui n’ont jamais vraiment pris leur envol sur la route de l’EURO 2016, mais il faut faire attention car la Grèce possède des joueurs de grande classe. Mitroglou (Fulham), qu’Anderlecht connait bien, est un pur renard des surfaces alors que la défense est robuste avec Sokratis (Dortmund), Torosidis et Manolas (tous deux AS Rome) ainsi que Vyntra (Levante). Samaris (Benfica) est un régulateur efficace au milieu du jeu. Le match se déroulera dans une enceinte magique, le Stade Olympique d’Athènes, théâtre, en 2004, de la plus belle finale d’athlétisme de ces dernières années, le fabuleux  5000m des Jeux Olympiques athéniens.
A noter que la Grèce et la Belgique ne se sont plus jouées en qualification depuis 1986 et que les supporters grecs sont réputés pour mettre une énorme ambiance ! Un adversaire à respecter mais contre qui, à notre avis, la Belgique part favorite.
ESTONIE 

Fédération fondée en : 1921
Année d’affiliation à la FIFA : 1923 (1991 après le retour à l’indépendance).
Classement FIFA : 82e.
Coupe du Monde : jamais qualifié
Statistiques face à la Belgique : 4 rencontres : 3 victoires belges, 1 défaite
Stade : Lilekula Stadium
Sélectionneur : Magnus Pehrsson.


L’Estonie, c’est une ancienne république soviétique située sur les bords de la mer Baltique. L’on y pratique plus volontiers le ski de fond ou le basket que le foot. Elle est située au nord de la Lettonie et au sud de la Finlande avec qui elle partage son… hymne national. L’Estonie fait surement figure d’inconnue, car elle n’a pas vraiment de vedette marquante à part Klavan (Augsburg), son capitaine. Le reste évolue en Estonie où dans les pays avoisinant. Magnus Pehrsson, un suédois, en est le sélectionneur.
Il ne faudrait pas mésestimer l’Estonie : l’Angleterre ne s’y est imposée que 0-1. Et à l’automne dernier, cette formation a réalisé un très beau coup en allant s’imposer en Norvège (0-1) ce qui témoigne qu’elle est capable de se sublimer. Ensuite, il faut espérer jouer chez cette équipe à un moment propice, c’est-à-dire au printemps, ou au début de l’été, mais ni plus tôt, ni plus tard dans l’année, compte tenu de la situation géographique de cet adversaire.
CHYPRE

Fédération fondée en : 1934
Affiliation à la FIFA : 1946
Classement FIFA : 85e
Coupe du Monde : jamais qualifié
Statistiques face à la Belgique : 8 matches : 7 victoires belges, 1 nul.
Stade : GSP Stadium
Sélectionneur : Pambos Christodolou


Balayé 5-0 par nos Diables lors d’une précédente confrontation, Chypre fera office de « cendrillon » du groupe. La modeste île méditerranéenne n’excipe pas le moindre palmarès. Christodolou, le sélectionneur, sait bien que son équipe est là pour participer. Petite nation du foot, Chypre base son jeu sur un style très défensif, mais ses joueurs manquent d’expérience au plus haut niveau.
Cependant, les Chypriotes vivront quoi qu’il arrive, une campagne historique : les deux parties de l’île, tout doucement en voie de rapprochement, sont en passe de réunifier leurs fédérations de foot. Ce sera un peu trop tard pour le match prévu en septembre mais ce sera fait pour le début des qualifications mondiales. Comme quoi, le foot peut parfois aider à rapprocher les peuples…
 

Le Calendrier complet du groupe H

6 Septembre 2016 (20h45)
Bosnie-Herzégovine - Estonie-
Chypre - BELGIQUE

7 Octobre 2016 (20h45)
BELGIQUE - Bosnie-Herzégovine
Grèce - Chypre

10 Octobre 2016 (20h45-
Bosnie - Herzégovine - Chypre
Estonie - Grèce

13 Novembre 2016 (20h45)
BELGIQUE - Estonie 
Grèce - Bosnie-Herzégovine

25 Mars 2017 (18h)
Chypre - Estonie
25 Mars 2017 (20h45)
BELGIQUE - Grèce

9 Juin 2017 (20h45)
Bosnie-Herzégovine - Grèce
Estonie - BELGIQUE

31 Août 2017 
Chypre - Bosnie-Herzégovine
Grèce  - Estonie

3 Septembre 2017 (18h00)
Estonie - Chypre

3 Septembre 2017 (20h45)
Grèce - BELGIQUE

7 Octobre 2017 (18h00)
Bosnie-Herzégovine - BELGIQUE

7 Octobre 2017 (20h45)
Chypre - Grèce

10 Octobre 2017 (20h45)
BELGIQUE  Chypre
Estonie - Bosnie-Herzégovine.

IMPORTANT : Les jours où la Belgique sera « bye », la FIFA à décidé qu?elle aura un match amical avec la Russie (qui jouera a chaque fois contre l?équipe « bye » de notre groupe). Ce sera le 10 octobre 2016 à Moscou et le 31 août 2017 à Bruxelles. Ceci pour trouver des matches d?entrainement aux pays hôte qui avait parfois du mal à le faire
Le verdict aurait pu être cruel, mais la Belgique est passée entre les mailles du filet. Et c'est presque devenu une habitude.

Les lapins à trois pattes doivent se multiplier dans les clapiers belges. Une nouvelle fois, Marc Wilmots avait embarqué sa désormais légendaire patte de lapin pour faire le déplacement jusqu'à Saint-Petersbourg et regarder ses Diables éviter allégrement les pièges d'un tirage au sort qui aurait pu mettre la France, l'Italie ou la Pologne sur la route belge vers la Russie.

Un coup d'œil sur le classement FIFA, qui permettait de répartir les équipes dans les différents pots, suffit pour constater la chance belge. On peut certes faire dire ce qu'on veut à cette hiérarchie, mais il faut également noter que la Bosnie était l'équipe la moins bien classée du pot 2. Même constat pour la Grèce dans le pot 3 et l'Estonie dans le 4. Seuls les Chypriotes, "meilleure" équipe du pot 5, font exception à cette règle, mais la récente visite de leur équipe nationale au stade Roi Baudouin a prouvé que le niveau des formations de ce calibre était anecdotique.



Challengers en crise

Principal adversaire des Diables sur la route vers la Russie, la Bosnie est en crise. Les Diables sont bien placés pour le savoir puisque Edin Dzeko et sa bande occupent l'avant-dernière place du groupe qualificatif pour l'Euro 2016. Derrière Chypre et Israël. Alors oui, les Diables n'ont ramené qu'un point de leur déplacement explosif à Zenica. Certes, Miralem Pjanic, Vedad Ibisevic et Edin Dzeko sont des noms qui comptent sur la scène internationale. Mais quand on sait que l'Italie ou la France auraient pu sortir de ce deuxième chapeau, la Belgique s'en tire très bien. La voie de la première place du groupe ressemble plus à une autoroute en descente qu'à une route montagneuse de transhumance.

D'autant plus que le troisième pot nous a offert la Grèce. Huitième de finaliste de la dernière Coupe du Monde, c'est vrai. Et quart de finaliste du dernier Euro. On peut même ajouter que les Grecs n'ont plus loupé un grand tournoi depuis l'Euro 2008, et qu'ils avaient surpris le Vieux Continent en braquant le Portugal en finale de "son" Euro quatre ans plus tôt. Un C.V. trop beau pour une nation du troisième chapeau. Et pour cause : depuis leur retour du Brésil, les Grecs sont à la rue. La crise grecque a aussi envahi les terrains. Juste avant la trève, les Hellènes ont perdu 2-1 face aux terribles Iles Féroé. Sur la route de l'Euro français, ils sont tout simplement derniers d'un groupe pourtant loin d'être redoutable. Derrière la Roumanie, l'Irlande du Nord, la Hongrie, les Iles Féroé et la Finlande.

Tourné en ridicule par cette campagne grotesque, Claudio Ranieri a laissé les rênes de la sélection à l'Uruguayen Sergio Markarián, troisième de la Copa América avec le Pérou en 2011 et quadruple champion du Paraguay, mais incapable de gagner une seule des trois premières rencontres de son aventure grecque. S'il a été appelé pour jouer les pompiers à Athènes, c'est en souvenir de son aventure au Panathinaïkos au début des années 2000, quand il avait emmené le Panathinaïkos jusqu'en quarts de finale de la Champion's League. Suffisant pour tirer la quintessence d'une nation qui compte sur l'intransigeance de Manolas ou les buts de Mitroglou? Pas pour l'instant. Quand on sait que les défenseurs belges auraient pu croiser la route de Lewandowski ou de Konoplyanka, on peut apprécier le verdict du pot 3.



Estonie et Chypre, pour l'anecdote

Pot 4, l'Estonie. On vous l'avoue, c'est un peu l'inconnue. Un peu beaucoup, même. Ragnar Klavan, défenseur d'Augsburg et capitaine de la sélection, est la star nationale. Un peu comme quand Filip Daems était notre seul joueur de renom à l'étranger. Dirigée par Magnus Pehrsson, la sélection est capable de tenir tête à l'Angleterre pendant 75 minutes avant de s'incliner 0-1, mais aussi de revenir de Saint-Marin avec un sombre 0-0 dans les valises.

Quatrièmes de leur groupe qualificatif pour l'Euro, ils ont marqué sept points essentiellement grâce à leur solidité défensive, puisqu'ils n'ont trouvé le chemin les filets que trois fois en six rencontres. En ayant joué deux fois contre Saint-Marin, donc. Meilleur buteur de la sélection dans ces qualifs, Sergei Zenjov défend les couleurs du FK Gabala, en championnat… d'Azerbaïdjan. Championnat dont Reynaldo, l'ancien d'Anderlecht, a presque terminé meilleur buteur l'an dernier. Voilà voilà.

Reste donc Chypre. Les présentations ont été faites lors d'une visite au stade roi Baudouin au mois de mars dernier. Avec un 5-0 dans la vue des Chypriotes. Faut-il vraiment en dire plus ?
 
 



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